Il y a fort longtemps (2018, c'est fort longtemps non ?), je m'étais attelée à la création d'un support à partitions de piano un peu sympa pour pouvoir étaler mes douze mille feuilles de Debussy sans avoir à tourner les pages. Mais si, c'était par ici, j'avais même fait tout un tuto :

Et bien, le temps est venu de renouveler la déco. Porte-partition, nouvelle édition, en bonne partie réalisé en live sur Twitch ! Voilà ce que ça donne :

Le précédent était plutôt simple, je suis donc contente d'avoir réussi à peindre quelque chose de bien plus élaboré. A l'acrylique, sur un si grand format, et en m'affranchissant pour une fois de mon style habituel très "aplat de couleurs".

Ce fut la flippe de A à Z (enfin la flippe... bon c'est de la peinture hein, tout est relatif). Mais j'ai vraiment cru que le "ugly stage" allait rester, et bien... ugly.

Pour celleux qui ne suivent pas au fond : le ugly stage, c'est cette période inévitable où ce que tu peins est désespérément moche, et où tu te persuades que tu n'arriveras jamais à rattraper le massacre. Ce à quoi l'on répond généralement "Trust the process" - "fais confiance au processus" - ou en autre termes : tais-toi et concentre-toi sur ce que tu fais en ignorant la petite voix qui te répète que tu t'es foirax en beauté.

Et voilà, process trusté ! Je peux maintenant sereinement massacrer St James infirmary au piano. De ce côté là, j'en suis toujours au ugly stage mais là, y'a pas grand chose à y faire je crois :)

Mais au fait, pourquoi cette subite envie de remplacer mon porte-partitions ? et bien, mon ancien est parti chez ma chère prof de piano (et néanmoins amie), principalement pour protéger celui que j'ai fabriqué et décoré rien que pour ses beaux yeux :

On est sur un autre univers, fond peint à l'acrylique, et nombreuses fioritures peintes, elles, aux feutres Posca (mes précieux) :

Et voualà !

C'est joli (je crois), c'est pratique : missions accomplies ! On se retrouve à nouveau dans 5 ans pour refaire la déco piano ;-)

Petite gribouille de salle d'attente.

Si vous êtes de caractère introverti, alors vous connaissez sûrement cette sensation de fatigue sociale intense, où vous aimeriez seulement reculer d'un pas et observer le monde sans avoir à en faire partie. Rien de grave en soi, c'est simplement un signe qu'il est temps de s'accorder un peu de temps solo au calme !

Et hop, une autre pétouille sur tablette Android que j'avais oublié de poster ici !

Alors on dit que ce soit des pissenlits aliens et qu'ils se dispersent d'eux-même, en l'absence de vent et de possiblité pour notre héroïne de leur souffler dessus.

Je ne suis pas mécontente du résultat, j'ai bien envie de reprendre l'idée pour en faire une gouache ou une broderie... à voir !

... ça se fête ! J'ai donc réalisé une petite illustration à l'aquarelle en intégrant différents éléments récurrents de mes streams. Comme toujours, le timelapse :

Et l'illustration finale :

Parce que ça faisait longtemps, que j'en ai fait peu au format A4, et que j'avais envie de réaliser une illustration en mode "zone de confort" pour juste profiter du process... une petite inktonaute, toute emmêlée dans un déluge de câbles !

Et le timelapse du stream durant lequel j'ai réalisé ladite illustration. J'en ai profité pour me remettre à l'utilisation de drawing gum ("liquide" ou "fluide de masquage"), qui permet de protéger les endroits du papier que l'on veut conserver pour les peindre plus tard. C'est ce que j'ai fait avec les câbles et le personnage, comme vous pourrez le voir :

Je n'en avais pas utilisé depuis une éternité, et dans de mauvaises conditions... je dois dire que cette illustration m'a réconciliée avec le fluide de masquage. Mes déductions personnelles - que bon nombre de personnes ont déjà faites de leur côté - sont qu'il faut utiliser un papier de bonne qualité, et s'assurer que le papier soit bien sec tant au moment de poser le fluide, que de le retirer. All good !